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Spécialités
Lieu d’histoire et de mémoiré De l’été 1943 à l’été 1944, la gare de Bobigny, vaste espace qui comprenait une gare de marchandises et gare de voyageurs de la grande ceinture, devient le lieu de déportation des Juifs détenus au camp de Drancy, situé à un peu plus de 2 km. Elle remplaça dans ce rôle la gare du Bourget qui dés mars 1942 fut utilisée comme principal lieu de déportation des Juifs de France. En 13 mois, 22 407 hommes, femmes et enfants de tous âges y furent embarqués, à Bobigny, dans des convois de wagons plombés qui devaient les mener vers le camp d’extermination d’Auschwitz où l’immense majorité d’entre eux trouva la mort. Après la Seconde Guerre mondiale, ce site de 3,5 hectares fut utilisé à des fins industrielles par un ferrailleur qui déménagea en 2005. Ce lieu de mémoiré inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, constitue, en France, le seul exemple de gare de déportation aujourd’hui désaffectée et préservée dans un état proche de sa
Historique
Fondé en 2012.
De l’été 1943 à l’été 1944, la gare de Bobigny, vaste espace qui comprenait une gare de marchandises et gare de voyageurs de la grande ceinture, devient le lieu de déportation des Juifs détenus au camp de Drancy, situé à un peu plus de 2 km. Elle remplaça dans ce rôle la gare du Bourget qui dés mars 1942 fut utilisée comme principal lieu de déportation des Juifs de France. En 13 mois, 22 407 hommes, femmes et enfants de tous âges y furent embarqués, à Bobigny, dans des convois de wagons plombés qui devaient les mener vers le camp d’extermination d’Auschwitz où l’immense majorité d’entre eux trouva la mort. Après la Seconde Guerre mondiale, ce site de 3,5 hectares fut utilisé à des fins industrielles par un ferrailleur qui déménagea en 2005. Ce lieu de mémoiré inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, constitue, en France, le seul exemple de gare de déportation aujourd’hui désaffectée et préservée dans un état proche de sa configuration d’origine. En ce sens,