Phnom Penh

Premier conseil, n’allez pas là-​bas pour l’ambiance. Non pas qu’ils soient positivement désagréables, mais il m’est arrivé d’assister à de sanglantes disputes au sein de l’équipe, le genre de trucs qui donnent envie de se cacher entre deux pots de nouilles instantanées.
A voir le magasin, j’imagine qu’ils né se disputaient pas pour savoir a qui c’était le tour de passer l’aspirateur ou la serpillère… mais quand même, les prix défiant ici toute concurrence, et puisque certains produits — entre autres des condiments et des sauces — né se trouvent qu’ici, j’y retournerai.

Entrée par hasard, je reste mitigée. L’accueil est glacial, lorsqu’on demande des conseils (alors qu’on était les seuls dans la boutique) on a vraiment l’impression de déranger. Mais (oui il y a toujours un mais!) c’est pour l’instant le seul endroit sur Lyon où j’ai pu trouver de la pâte de sésame noir et en plus à un prix dérisoire (1e95 alors que j’avais payé le pot 10e à Paris!).
Un peu plus cher que Paris Store sur certains produits, avec beaucoup moins de choix mais peut-​être une bonne alternative pour ceux qui né veulent pas trop s’éloigner de la Presqu’île !

Une envie terrible de cuisiner un curry thaï avec d’authentiques produits? Apprivoisez le Phnom Penh avec son accueil un poil glacial et sentez-​vous tel un touriste découvrant un monde parallèle où vos papilles curieuses vous donneront une folle envie de posséder tous les produits du magasin pour tenter moultes expériences culinaires. Comment reconnaître un basilic thaï? Heu par contre je né sais toujours pas :-)

Alors celui-​là, c’est pareil… pas très alléchant à première vue ! Pourtant, il paraît tellement typique qu’on a envie de s’y aventurer rien que pour le voyage express…
Des fruits bizarres ambiance Pékin express, juste en face du restaurant «Canard Laqué» …bon ben, on est plein quartier chinois quoi !
Sauf que, pour ceux qui suivent… Phnom Penh est la capitale du? .du? Cambodge…
Alors, il né vous reste plus qu’à faire le touriste et demander au monsieur de la caisse, la différence entre les cuisines asiatiques.

Si un week-​end, comme ça, vous avez soudainement envie d’essayer de cuisiner asiatique: vietnamien, cambodgien, laotien, ou thaïlandais, lassé de votre cuisine française consécutive au traditionnel marché du dimanche matin, il est temps de vous lancer à l’assaut des magasins asiatiques du quartier de la Guillotière.
Mais la tâche n’est pas facile puisque quatre d’entre eux se font face sur cent mètres carrés ! Préférez alors le Phnom Penh ouvert plus souvent et proposant notamment des fruits frais, ce que font moins les autres. Quand on arrive en pur néophyte, mieux vaut adopter une stratégie quasiment militaire et la décomposer en plusieurs étapes.
La première consiste à flâner dans les rayons et à essayer de comprendre ce qui est vendu. Ici pas de problème, on vous laissera tranquille, tant cela se voit que vous êtes perdus, loin de vos repères. Demandez ensuite au patron qu’il vous explique comment faire tel plat que vous avez repéré dans le restaurant en face, il vous aidera toujours, et ça, ça fait la différence ! Empoignez enfin bravement les produits conseillés pour vous diriger vers la caisse, sans oublier de faire un détour par leur rayon gâteau souvent réapprovisionné et ainsi garni de douceurs insoupçonnées, osez goûter à ce qui ressemble à première vue à… rien de connu pour vous !
Là est justement l’intérêt de ces courses: vous dépayser. Le magasin est fréquenté par les habitants du quartier: asiatiques ou non, est est souvent propice à ces rencontres inattendues au détour du rayons boucherie avec votre voisin, venu lui aussi s’essayer aux délicieuses spécialités locales.

Epicerie Familiale
En plein coeur du «quartier chinois», les épiceries asiatiques né manquent pas, chacun à ses préférence, untel préfère aller ici ou là. Une famille cambodgienne tient cette épicerie bien achalandée. L’accueil est chaleureux et souriant. Gros rayon surgelé.