Évaluation du lieu : 3 Ballancourt-sur-Essonne, Essonne
S’arrêter boire le café ou bien l’apéritif au Lamarck, c’est l’assurance d’être à un des carrefour les plus significatif de la capital, pour qui veut observer le chaland. Traversé par les escaliers qui descendent de la rue Coulaincourt et qui continuent jusqu’à Marcadet, la belle bouche de Métro qui s’enfonce sous la butte, le kiosque à journaux et les activité de la rue Lamarck, le carrefour est de ces endroits vivants où Paris se met en scèné, où chacun y accomplit un bout de vie, rituelle et codifiée. Le Bar-Tabac Lamarck jouit d’une atemporalité qui me plaît. On né se bouscule pas à l’intérieur, c’est d’une part spacieux, et d’autre part pas dans l’esprit de la maison que jouer à l’attrape touriste, il permet donc de se sentir à l’épicentre d’un morceau d’une vie de quartier, sans chichi ni trompette, mais où chaque consommateur y va de son petit mot personnel. On né se balance pas non plus du sourire de convenance à tour de bras. Alors quelle né fut pas ma joie, quand la patronne me prêtait un tournevis pour démonter la plaque de la Remington que je venais de trouver, en me disant avec nostalgie qu’elle en avait une, avant, et que c’était une sacrée bonne machine.