Juste à quelques pas du très fréquenté Demain c’est loin, voici une bonne alternative en cas de soirs de grosses foules. Osez pousser la porte de cette boutique aux heures tardives, puisque le soir venu elle prend des airs de troquet. Il est donc possible de boire un petit verre accompagnés de quelques amuses-bouches. Un bon plan atypique, où l’on peut se retrouver au calme pour discuter en petit comité au milieu des meubles, bibelots et autres curiosités de la boutique.
Marlène A.
Évaluation du lieu : 3 Paris
Si tu cherches un endroit original pour boire une petite Kro, que tu es fumeur, amateur de brocante, et qu’un ou deux potes t’accompagnent(plus serait abuser), écoute bien. Enfin, lis bien quoi. Cachée dans un coin aux airs de petit village, derrière la magnifique église Notre Dame de la Croix à Ménilmontant, on trouve le refuge d’Eva Pritsky. Ici, on bavarde visiblement entre habitués. Et parfois, des intrus, comme nous, débarquent, intrigués en passant ou alléchés par le bouche à oreille(…). On entre, un peu timides, comme lorsqu’on se retrouve chez des amis d’amis qu’on connaît à peine. On finira par se sentir à l’aise, invités à nous poser autour de ce qui semble être la table des fidèles. Au fond, bien cachés par les bibelots et perdus dans un nuage de fumée, on pourrait croire que Sartre discute avec ses potes. Mais non, ce sont des hipsters. Chez Eva Pritsky, on rafistole des bonshommes à l’allure psychédélique, on change la déco en clouant au mur les derniers tableaux dénichés et on s’installe confortablement sur des chaises dépareillées qui sont à vendre, comme la plupart des objets qui nous entourent d’ailleurs. D’étranges messieurs errent de chaise en chaise, aussi. Pas de bruit dehors, on se sentirait presque à la campagne, dans un de ces petits troquets à la clientèle éclectique mêlant plusieurs générations. Un bar, une brocante, ou les deux. Peu importe, on est chez Eva, là où le Paris qu’on aime existe encore.
Celine G.
Évaluation du lieu : 4 Paris
Sur la devanture, on peut lire«Personnalités Exceptionnelles», et ce n’est pas peu dire! La maîtresse des lieux, Eva Pritzky, belle femme aux yeux de chat et à la voix neo expressionniste tient sa brocante comme un salon. Attention, c’est sérieux, elle vend des choses(meubles, objets, vieux livres, malles, bref, une brocante digne de ce nom) et a plein de copains marrants: Daniel, le Prince du désert, des jeunes, des biens moins jeunes. C’est une histoire de quartier, de mode de vie et d’esprit de liberté. On est chez quelqu’un véritablement. Certains soirs, puisque sa brocante est pourvue d’une licence IV, on peut s’y retrouver en buvant un canon ou deux, tandis que d’autres tartinent à qui mieux mieux sur de la baguette, du camenbert qui coule surmonté d’un peu de saucisson! Attention, on né sort pas indemnes de chez les tontons flingueurs…